Monday, August 28, 2006

les faux-yakuza

le prochain jeu au RDV annuel de société

règles simples:
-1 ligne droite
-un trou très bien caché
-le droit à un seul saut

petit film pour illustrer:
ça commence avec une bande de yakuza en devenir qui se font rabrouer par une serveuse non-moins yakuza. C'est décidé, il faut montrer qu'on a autant d'instinct que les femmes...





il y en a un qui me fait trop penser à un boss au Japon... ahahaha
pour les initiés, écoutez les R qui roulent, les "dara" et "zo"

+ de rahmens: rules of engagement

dans la série "The japanese tradition" ... parodie sur la manière d'aborder une dame au Japon.
vivement une traduction ... mais le film est déjà succulent ainsi.

voici les étapes décrites:
1) l'homme: comment faire bonne impression (ou plutôt comment espionner...)
2) dramatisation: l'important c'est l'apparence
3) en action: impression forte, empreinte de sensibilité
4) en rajouter: comment montrer qu'on est quelqu'un sur qui on peut compter
5) attirer: utiliser efficacement l'instinct maternel
6) fréquentation: un Japon qui soutient la tradition
7) le rival: exterminer les mauvais (en style "tigre et dragon"...)
8) former des alliances, surtout avec le père
9) proposition: la plus importante des règles


1/3


2/3
http://www.youtube.com/watch?v=PkGl3AnjRVw

3/3
http://www.youtube.com/watch?v=ofj4dK8GX_s

Tuesday, August 22, 2006

Mais pourquoi ils prennent tant de temps avant de se décider???

Cela fait maintenant quelques mois que mon équipe défend un projet audacieux, rénovateur, innovateur aussi, un projet genre "coup de pied dans la poubelle" ou "pavé dans la mare(marre)".
Au début on se disait que c'était tellement logique et plein de bon sens que nos arguments et présentations étaient quasi héroïques... "Nous allons vous expliquer comment il faut faire" ou "nous sommes les sauveurs de la société", écoutez les 'evangelists' comme on les appelle aux united-estates....

mais après trop de journées tardives, de réunions, de pénibles négociations, de voyages au pays de la semaine des 60 heures, de présentations peaufinées dans les moindres détails...qui ne sont même pas regardées, j'ai l'impression que nous sommes encore moins loin qu'avant le début, que les questions sont encore plus dénuées de sens que nous ne l'imaginions, que l'agressivité que nous avions pu adoucir refait surface genre "oh les moucherons, qui êtes vous pour nous dire ce que roi Lion doit faire ?" (à prononcer d'une voix husky de yakusa)

je remontai donc dans les tréfonds de la culture japonaise pour y trouver des indices, des signes qui me convaincrait que je ne faisais pas fausse route.
voici ce que j'y trouvai:

Les japonais chérissent cette valeur culturelle de l'orientation de groupe.
Les décisions se font par concensus de groupe plus que par l'autorité d'une personne.
Le concensus différe du compromis par le fait que chaque partie sort satisfaite de l'arrangement.

Si donc personne ne doit laisser de plumes dans l'histoire, toute répercussion possible d'une décision se doit d'être examinée et prise en compte.
On parle d'une approche holistique (grec holè qui signifie 'totalité') qui maintient l'harmonie au sein de l'organisation.
La responsabilité se distribue ainsi sur la tête de chaque personne incluse dans le processus de décision. Et au plus il y a de personnes responsabilisées, au moins de responsabilité l'on porte individuellement.
Les avantages sont la réduction de la résistance au changement lors de l'implémentation ainsi que la consolidation des relations de confiance.
Les dommages collatéraux sont que plus personne n'est vraiment responsable, et que le processus tend à s'allonger presque infiniment.

Quelle tactique choisir alors ?
*Patience! ce sera long, même si on est bon !
*Préparer quantité d'information détaillée à fournir en cas de demande (quand un japonais demande une chose, il s'attend à ce que vous ayez compris qu'il voulait plus, mais nous verrons cela un autre jour).
*Montrer qu'on est à fond dans ce qu'on défend, le but étant de renforcer la relation de confiance. Si nous montrons que nous voulons tout faire pour prouver nos dires et que nous y croyons dur comme fer, l'autre sentira notre volonté. Si nous continuons avec endurance, nous augmenterons sa confiance dans le bien fondé du projet.
*Utiliser des personnes-clés qui peuvent nous aider à influencer le processus de décision.
*Ne pas pousser pour des décisions rapides, ce serait les acculer dans leur long processus.
*Faire front uni, sans montrer de signe de découragement, de désaccord. Ce serait leur ajouter des "répercussions possibles à analyser".

Même si j'ai l'impression d'être actuellement le moucheron dans la fable de Jean de La Fontaine, je n'ai pas envie de finir comme lui dans la toile de l'impertinence...

Pour info:

« Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre ! »
C’est en ces mots que le Lion
Parlait un jour au Moucheron.
L’autre lui déclara la guerre.
« Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de Roi
Me fasse peur ni me soucie ?
Un bœuf est plus puissant que toi :
Je le mène à ma fantaisie. »
À peine il achevait ces mots
Que lui-même il sonna la charge,
Fut le Trompette et le Héros.
Dans l’abord il se met au large ;
Puis prend son temps, fond sur le cou
Du Lion, qu’il rend presque fou.
Le quadrupède écume, et son œil étincelle ;
Il rugit ; on se cache, on tremble à l’environ ;
Et cette alarme universelle
Est l’ouvrage d’un Moucheron.
Un avorton de Mouche en cent lieux le harcelle :
Tantôt pique l’échine, et tantôt le museau,
Tantôt entre au fond du naseau.
La rage alors se trouve à son faîte montée.
L’invisible ennemi triomphe, et rit de voir
Qu’il n’est griffe ni dent en la bête irritée
Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir.
Le malheureux Lion se déchire lui-même,
Fait résonner sa queue à l’entour de ses flancs,
Bat l’air, qui n’en peut mais ; et sa fureur extrême
Le fatigue, l’abat : le voilà sur les dents.
L’insecte du combat se retire avec gloire :
Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,
Va partout l’annoncer, et rencontre en chemin
L’embuscade d’une araignée ;
Il y rencontre aussi sa fin.
Quelle chose par là nous peut être enseignée ?
J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemis
Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;
L’autre, qu’aux grands périls tel a pu se soustraire,
Qui périt pour la moindre affaire.

Thursday, August 10, 2006

L'effet Samourai

Un samourai se vouait "corps et âme" à son seigneur, il pouvait mourir pour lui s'il le fallait.

Le shogunat baignait dans une aura d'honneur, respect et fidélité ce qui lui donnait sa beauté.

Les hommes n'ayant pas beaucoup changé, quel effet cela aurait-il de considérer son boss comme un shogun à notre époque, qui plus est s'il est japonais?

Le principe serait de faire ce qu'il demande du mieux que l'on peut, sans réchigner si on n'est pas d'accord avec lui.
Bien sûr cela excluerait certaines demandes incongrues, comme se jeter par dehors... mais quel boss demanderait cela de ses employés?

Cette attitude contrasterait sans équivoque avec celle qui caractérise les Européens et Américains et qui peut se résumer en quelques phrases telles que "je vais pas non plus dire amen à tout!", "il veut pas non plus que je lui apporte son café?" ou encore "c'est pas de ma faute" et "à 16heures je me barre"

Du point de vue social, si une persone n'aime pas qu'on lui dise ce qu'elle doit faire et résiste même avec plus ou moins de force, le boss sera bien forcé de maintenir le contrôle et les relations de travail deviendront un jeu de volontés antagonistes superflu.

L'attitude que l'on manifeste vis-à-vis d'une personne "crée" cette personne.
Une approche amicale et coopérative favorise en général une réaction du même genre de la part de notre interlocuteur, même s'il est à première vue dans une condition défensive : "une réponse quand elle est douce calme la fureur".
Nous jouons une grande part dans la manière dont le boss nous traite.

L'attitude samourai consiste à créer un boss pour lequel on aime travailler.
Elle contrastera certainement avec celle des collaborateurs, et le boss préférera travailler avec quelqu'un qui n'argumente pas chaque décision. Les relations seront plus détendues et travailler dans cette condition sera plus appréciable.

Cela demandera juste une certaine dose d'humilité, de remise en question, de modestie.
Bref, des qualités que l'on rencontre rarement dans la jungle du business.


Wednesday, August 09, 2006

Restaurants japonais "authentiques" en France

Un comité d’évaluation va labelliser les « authentiques » restaurants japonais de l’Hexagone. Tsuyoshi Nakai, directeur général du Jetro (Organisation Japonaise du commerce extérieur) explique pourquoi au Figaro:

"Il se passe un phénomène paradoxal dans la restauration japonaise. De nombreux restaurants asiatiques se sont reconvertis en restaurants de sushis ou yakitoris. À l’inverse, le nombre de restaurants authentiquement japonais diminue du fait de cette concurrence. Ils ne sont plus qu’une dizaine à Paris. Lors des réunions du comité, les membres sont tombés d’accord sur la nécessité d’introduire un système de recommandation et non pas de certification des restaurants. Notre labellisation a pour but de faire connaître aux consommateurs français ce qu’est la vraie cuisine japonaise et d’encourager les cuisiniers à relever le défi."

L’image de la cuisine japonaise est pourtant claire...
"Il y a hélas beaucoup de malentendus. On réduit souvent la cuisine japonaise à une restauration modique, fastidieuse, avec ses poissons crus et diététiques. En fait, elle est très variée, subtile, régionale et parfois chère, à cause de la qualité des produits qu’elle utilise. Au Japon, les cuisiniers doivent avoir un certificat et une bonne expérience pour pouvoir travailler. En France, le cuisinier n’ayant pas reçu la formation nécessaire pour traiter le poisson, peut faire courir un risque sanitaire à sa clientèle. Ce qui altérerait aussitôt la réputation des restaurants japonais. Enfin, de nombreux produits de médiocre qualité circulent, et nous souhaitons promouvoir une cuisine traditionnelle fondée sur des ingrédients irréprochables."

Cela veut-t-il dire qu’un non japonais ne peut pas faire de cuisine japonaise ?
"Pas du tout. Notre comité évaluera, puis recommandera, les restaurants authentiquement japonais qui répondront à certains critères. La nationalité du chef reste secondaire, à partir du moment où il a bénéficié d’une formation à la cuisine japonaise authentique pendant un temps donné. Tous les restaurants feront l’objet de cette évaluation. Il suffit de respecter l’authenticité de notre cuisine, le service traditionnellement courtois, la qualité des ingrédients, le décor et l’atmosphère typiquement japonais, y compris la vaisselle, la façon originale de cuisiner... pour obtenir le label."

Comment allez-vous procéder ?
"Une équipe d’inspecteurs travaillant anonymement selon la politique et le standard définis par le comité est d’ores et déjà sur le terrain. Le Jetro n’est pas du tout impliqué dans cette inspection. L’équipe va visiter les principales adresses japonaises de Paris et de province. Dès octobre, au moment de La Semaine du goût qui précède le Salon international de l’alimentation (Sial), le comité publiera un guide des « Restaurants japonais authentiques ». Nous invitons les restaurants et les consommateurs susceptibles de s’intéresser à ce projet à se référer au site de Jetro Paris (www.jetro.go.jp/france/paris) et à y contribuer."


Hey !!! pourvu que le Jetro Belge suive cette bonne initiative ... J'en ai marre de mes copains qui me disent avoir mangé japonais alors que le restaurant est tenu par des non-japonais avides de plus gros bénéfices.

Wednesday, August 02, 2006

Plus de Rahmens...

après le faux docu sur le sushiya...

le nouveau calendrier



Les classes first/business/economy en avion



Et comment se faire pardonner (dogeza - 土下座)