suite du feuilleton des relations hommes/femmes au Japon...
vu que les hommes japonais ne savent plus communiquer leurs sentiments, un nouveau service fait fureur: l'aide à la déclaration d'amour.
ainsi, les timides japonais qui se retenaient d'exprimer leurs sentiments pendant des années sont sauvés ... on va le faire pour eux!
E-Alibi s'occupe de tout pour la modique somme de 2500 EUR...
D'abord, on s'enquiert de la cible, où habite-t'elle, quel genre d'hommes elle aime, son profil.
On prétend conduire des interviews pour des enquêtes de marché et on l'approche de la sorte pour collecter des détails de sa vie privée.
Une fois qu'elle connait la tête de l'enquêteur, on peut lui parler du client, lui expliquant qu'il a remarqué combien elle est jolie...
Finalement, on fixe un rendez-vous pour que l'homme lui déclare son amour. Pour éviter les dégâts, le service entraine l'homme assidûment. Même après l'établissement de la relation, le service effectue un suivi.
Le manager explique "on dirait que les temps sont durs pour l'amour. Nous nous attendons à voir une demande accrue de nos services."
Sunday, October 29, 2006
Service de déclaration d'amour
Kimi wa Petto
Sumire Iwaya, femme célibataire sortie de l'université de Tokyo, journaliste pour un des grands quotidiens nippons et considérée comme femme de carrière et élite par ses collaborateurs.
Un soir elle trouve devant son immeuble une grande boîte en carton avec un garçon ensanglanté s'y trouvant. Elle décide de le soigner et le laisse se reposer le lendemain.
De retour du travail, le jeune garçon est toujours là et la scie pour rester avec elle comme son frère ou son cousin.
Agacée, elle accepte à condition qu'il devienne son animal de compagnie, son chien.
Le jeune désespéré accepte et devient Momo, l'attendant sagement chaque jour derrière la porte.
La série date de 2003, mais je la trouve avant-gardiste par rapport à la récente montée du phénomène hikkikomori.
Momo (Takeshi) est un danceur hors-pair mais se sent inutile dans la société, n'a pas de but, a quitté sa mère elle-même danceuse, ultra-possessive et élitiste dont le rêve est de voir son fils réussir encore mieux qu'elle.
N'ayant pas d'objectif, il s'abaisse à l'état d'animal domestique attendant son maître pour les calins et la pâtée.
La série dépeint aussi l'attachement quasi-servile des gens à leur animal de compagnie, celui-ci devenant leur confident plus encore que le conjoint humain.
Sumire se laisse aller aux larmes et confidences devant Momo, mais se veut parfaite, cool, sans sentiments devant son copain, de peur de paraître faible ou inférieure.
Elle ne sait pas quoi choisir entre une relation comfortable et une communication ouverte avec son animal domestique "humain" ou une relation tendue, stressante avec l'homme que pourtant elle aime depuis l'école.
J'ai trouvé cette série bien faite pour sa description des relations homme/femme au Japon.
Si elle vous tente, vous pouvez la visionner sur internet:
Eikyu les répertorie sur sa page
ou alors faites une recherche sur youtube "Kimi wa petto"
En plus de cela, c'est la belle Koyuki qui joue le rôle de Sumire...
oulaaaa qui eut crû que cette ado devienne LA Koyuki???
Sunday, October 22, 2006
à la mode de chez nous
Comment s'habiller japonaise?
1) mélanger les vêtements qui ne s'accordent pas ensemble, avec beaucoup de couleurs (au moins 5) et plusieurs couches (plus que 2);
2) des accessoires en tout genre: les chaussettes longues, beaucoup de perles, un chapeau à niveaux, des bas à pois, une cravatte, des chauffe-bras, des protèges-oreilles, des gros colliers, un sac multicolore avec des straps, comme si vous aviez ramassé tout ce qui trainait sur le chemin;
3) se maquiller comme une poupée, sans exaggérer: pas de rouge brillant et coloré mais une trace large à l'eyeliner liquide au dessus des paupières par exemple;
4) les cheveux: mèches, courtes tresses, coups de ciseaux droits, des pinces (au moins 5!), des couleurs (le rose par exmple);
5) changer tout les jours: le style japonais évolue quotidiennement!
Bon quelques photos de style tokyoïte pour illustrer!
Tuesday, October 03, 2006
le mondial de l'automobile à Paris (2)
Monday, October 02, 2006
le mondial de l'automobile à Paris (1)
de retour du "Paris Motor Show", bien fatigué, avec des jambes pleines d'eau et les pieds durs comme du bois.
rester debout en position statique pendant 3 jours, c'est inhumain.
surtout sous les spots
mais il y avait des aspects positifs aussi...
par exemple, l'hotel Oceania...
la chambre au coût modique de 250 EUR pendant le salon (gloup) vallait la peine.
Une salle de bain digne de ce nom, une piscine avec bar, jacusi et jets en tous genres, hammam, fitness, et le lit double très comfortable. La TV plasma avait un léger problème de pixelisation. Et l'accès internet est payant: 15 Eur par 24h... dommage.
Après une journée debout, les jets de la piscine servent de massage lymphatique et de reflexion plantaire.
Il y avait aussi les restos !
Ok, on est allé chez "hippo", mais c'était par dépit et urgence. On était tout de même 14 personnes à caser, dont Bérangère et Camille, deux hotesses de notre stand.
On voulait essayer le Grand Venise, un resto italien chic, mais les pâtes à 28Eur, le voiturier, et la crainte dans les yeux du portier nous ont fait rebrousser chemin.
Beaucoup mieux: les restos japonais, of course.
Higuma entre Opéra et Palais Royal, bon japonais de manière générale,
Sapporo (et son ramen au poireaux),
Wa (super classe, ambiance Lounge, réserver avant!)
ainsi qu'un excellent indien: Pooja !
suite du mondial au prochain post...
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