Wednesday, May 23, 2007

Bien manger à Londres

Si vous n'êtes pas fans d'un boeuf bouilli accompagné d'une bière tiède et achevé par un flan fruité, je vous conseille 3 excellents restaurants à Londres:

Deux indiens:

Chowki, qui présente des menus par région, se trouve près de Piccadilly Circus.







Deya, cuisine indienne moderne et superbe cadre, près de Marble Arch.









Un chinois:

Yauatcha, seul restaurant chinois à posséder une étoile Michelin, près de Oxford Circus.

Londres restant cher, il faudra compter entre 25 et 30£ par personne.

Mais ils en valent la peine, surtout Yauatcha et son ambiance lounge en sous-sol.

Goûtez leurs dim sum variés, le jus mandarin à la citronnelle, le dessert riz coco au coulis de mangue, ... un régal pour les fins palais!

Friday, May 18, 2007

Pour faire très simple...

En Europe, Russie, Chine, Afrique et Australie, le réseau électrique ondule à 50 Hertz.
En Amérique à 60 Hertz.

Et au Japon ?

les 2 !

L'industrie électrique japonaise commença en 1883 avec la formation de la Tokyo Electric Lamp Company. Mais quasi en même temps, des compagnies similaires virent le jour à Kobe, Kyoto, Osaka et autres villes.

Les premiers systèmes utilisaient des Edison DC, mais lorsque la demande électrique se fit sentir, on adapta des alternateurs haute tension.
Tokyo acheta des alternateurs AEG en Allemagne (50Hz) , et Osaka acheta des alternateurs General Electric sous licence Westinghouse (60Hz).

Et puis un jour ils se rendirent compte que ce n'était pas compatible ...
C'est à Shizuoka que les 2 réseaux se rencontrèrent, mais le mariage fut coûteux !

Près de Sakuma fut construit en 1965 le premier système de transmission DC haute tension pour interconnecter les 2 réseaux.


Au début des rectificateurs à arcs de mercure étaient utilisés comme inverseurs statiques.


Ils pouvaient échanger au maximum 300 megawatts à 125 Kvolts.


Ils furent ensuite remplacés en 1993 par des inverseurs statiques à photo-thyristors.


Le Japon est toujours divisé en 2 régions: 50Hz à l'est et 60Hz à l'ouest.




La rivière Fujikawa à Shizuoka démarque la frontière électrique.


... Je ne m'en étais jamais rendu compte malgré que je voyage si souvent au Japon !


Tuesday, May 15, 2007

chaussettes à geta

Les geta sont des chaussures japonaises qui ressemblent à nos sabots.
On les porte en général avec un kimono.

Le son des geta qui claquent sur le sol est caractéristique du Japon traditionnel.

La double lanière qui se rejoint à l'avant du sabot passe entre le gros doigt de pied et les autres doigts.




Il y a tout un concept orthopédique derrière qui tend à vouloir prouver que seuls les japonais ont le gros doigt de pied droit et que le reste du monde à des doigts de pieds tordus par les chaussures en pointe.












C'est possible, mais je vois un inconvénient aux getta: elles tendent à creuser un bel espace entre le gros doigt et les autres ... à choisir ?

















Et puis, avec des sabots pareils, pas question de porter vos chaussettes Burlington...


Ils y ont pensé et conçu les Tabi, chaussettes à 2 compartiments; un petit appendice pour le gros doigt, et puis une second poche pour loger le reste du pied.















Finalement, un styliste a dû se dire que les sabots ça glisse sur le carrelage et ça fait bien trop de bruit, donc pourquoi ne pas marcher uniquement avec les tabi... Il créait le concept des bottes tabi.




















Depuis lors, même les astronautes japonais ont des chaussures de type tabi, pour une meilleure balance et un appui amélioré...















Si ça vous dit d'être différent même au niveau du pied, faites un tour chez Trazita, à Paris.